Anicette Dali âgée d’une vingtaine d’années, a installé sa cabine téléphonique dans le quartier Sicogi, non loin de l’école primaire publique KOUMASSI-SICOGI-EST. C’était dans la moitié de l’année 2019, ses prestations ne se limitaient qu’aux appels qui étaient de 50fr CFA/ minute et aux transferts d’unités des trois réseaux téléphoniques mobiles. Elle a débuté avec la somme de 30 mille. Avec le temps, il lui est venu à l’esprit d’ajouter d’autres petits commerces à sa première activité. En plus de sa cabine, elle vend des mouchoirs et de la banane douce, se qui lui rapporte un revenu supplémentaire.
Le jeudi 22 juillet 2021, son étale présentait des fruits mûrs qu’elle vend à partir de 100 fr CFA. elle se félicite de les avoir intégrés dans son business. « Il faut noter que depuis que j’ai choisi de vendre des fruits, j’ai vu mes bénéfices augmenter. Ces deux commerces sont pour moi, un soutien dans mon activité. J’en suis heureuse », a-t-elle dit. Grâce à c business elle subvient à ces charges et celles de son fils. Gérer une cabine téléphonique requiert beaucoup d’attention car un mauvais chiffre et c’est un autre numéro qui reçoit le transfert au lieu du client. Aussi parmi les difficultés, il y a le fournisseur d’unité qui tarde souvent à faire venir les unités. Elle est a sa cabine de 7 heures à 22 heures Hormis les dimanches.
Stephane Zougouri, contributeur PepeSoupe à Koumassi.
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