Installé au marché de la Riviera-Palmeraie, Mamadou Bachirou s’est fait une petite renommée. Ce commerçant de vêtements féminins doublé de rafistoleur réalise de grands bénéfices.
À la recherche d’une vie meilleure, Bachirou quitte son pays natal, le Niger, pour la Côte d’Ivoire. Comme la plupart de ses compatriotes, il s’achète une machine à coudre et parcourt les rues d’Abidjan. Après quelques années, ce rafistoleur ambulant encore appelé ”Toclo-Toclo”, décide de s’établir au marché de la Riviera-Palmeraie. Avec ses économies, le jeune nigérien de 26 ans, se lance dans la commercialisation de vêtements pour femme. Son magasin se résumant à quelques contre-plaqués, des files et des cintres, lui sert également d’atelier de rafistolage. Avec Bachirou, les clientes n’ont pas à craindre des défauts de couture, il se charge de les corriger immédiatement sur place. Les robes, pantalons, jupes et autres tenues accrochés à des cintres et exposés à la poussière, il se les procure au grand marché d’Adjamé. Un lieu qui regorge des grossistes en tout genre.
Chez les fournisseurs, Bachirou achète les marchandises entre 2000 et 4000 F CFA. Et les revend au marché entre 2500 et 7000 FCFA. Il réalise un chiffre d’affaires de plus de 80 000 F CFA. Quand il n’est pas à son magasin, Bachirou arpente de rues de Cocody, machine sur l’épaules et paire de ciseaux en main à la recherche des clients.
Jedidja Gnali, contributeur Pepesoupe à Cocody