Tout est parti d’un amour pour la danse. Et c’est devenu une passion pour ces 4 jeunes. Depuis 2014, le groupe composé de 2 frères et de 2 amis, se considère comme une famille. Et c’est dans cet esprit qu’ils portent chacun leur rêve communs: devenir des danseurs professionnels. Ils s’entraînent avec acharnement pour cela.
Enfants de la commune de Yopougon, ils parcourent les maquis et autres cérémonies pour s’exprimer. Et très souvent, ils sont remerciés avec des primes, ce qui leur donne la force de continuer. C’est finalement en 2020 qu’ils décident de donner une nouvelle orientation à leur carrière embryonnaire. Ils choisissent un nom pour leur groupe: “Gangsta Ya Pas Mouvement”. Un thème noussi qui signifie “être voyou ne paie pas”. Un choix de nom assez complexe qu’ils n’arrivent pas à s’expliquer eux-mêmes. Seulement qu’ils avaient besoin de changer de nom pour leur groupe. Ils trouvaient “supers danseurs”, leur ancienne dénomination, trop enfantine.
Eric Koukouo et Sery Dro martial, tous deux respectivement chef et chef adjoint du groupe, nous raconte leur aventure.
Pour Koukouo Éric, ça n’est rien de facile. Mais la passion et l’amour de la chose les guident. Les parents ont fini par à se plier à leur rêve.
Sery Dro, lui, affirme croire profondément en leur rêve. Il sait qu’ils ont du talent et que le travail paiera un jour. Tout est une question de temps de Dieu.
Neige, S-cam, Leed et Dro (leurs surnoms) sont conscients des défis qui se présentent à eux. Et c’est avec assez de positivité qu’ils appréhendent l’avenir.
Espérons que le succès s’ouvrira à eux.
Bainguié Jean-François, contributeur PepeSoupe à Yopougon