Chaque année, la Côte d’Ivoire commémore la Journée de l’Enfant Africain, instituée en 1991, en mémoire au bain de sang de Soweto le16 juin 1976. Une simple manifestation d’élèves contre une décision administrative en Afrique du Sud, occasionne un massacre qui choque la conscience universelle. A Bouaké, l’école primaire publique Koko Aboliba a servi de cadre à cette célébration le mercredi 16 juin2021.« Ma participation vient inculquer des valeurs à mes petits frères, pour leurs dire que nous sommes des enfants africains et nous avons les mêmes potentialités que les autres enfants du monde entier, nous avons pas forcément les mêmes conditions d’éducation en Côte d’Ivoire, mais nous pouvons être efficients dans notre façon d’agir, afin de nous créer un avenir radieux même en étudiant dans les conditions pas forcément adéquates », a précisé Assanatou Diarra, étudiante en Master 1 de sociologie des organisations et du travail à l’université Allassane Ouattara. Assanatou Diarra, organisatrice de cette activité a terminé son discours en ces termes :« Il ne faudrait pas s’apitoyer sur son sort, mais être des acteurs de changement, parce que nous voulons atteindre les objectifs de développement durable, c’est une vision pour moi et c’est ce qui me motive à poser des actions nobles dans ma communauté ». Cette journée comprenait des ateliers, notamment les droits et devoirs de l’enfant.
Fidel Oussou, contributeur PepeSoupe à Bouaké.
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