Quand vient la saison des tomates comme c’est le cas en ce moment, les activités de la commerçante de vivriers Sandrine Irié Lou, subissent quelques aménagements. Pendant qu’elle confie la gestion de son commerce de bananes à ses filles, la vendeuse part à la conquête de nouvelles clientes au marché de Zuenoula, dans le but de faire du profit avec ses légumes.
Pour son approvisionnement, Sandrine a recours au service des maraichers de sa localité. En allant vers eux, la commerçante est sûre d’obtenir des produits de qualité avec quelques privilèges au niveau du prix d’achat. « Je travaille avec les mêmes fournisseurs depuis plusieurs années. Ils m’accordent des facilités de paiement », a fait savoir la vendeuse ce mercredi 23 septembre 2020. Dès qu’elle rentre en possession de ses commandes, Sandrine se lance dans une course contre la montre. En effet, pour éviter des pertes par faute de moyens de conservation, elle est obligée de trouver des acheteurs le plus vite. Pour ce faire, la vendeuse scinde ses produits en deux groupes. D’un côté, ceux qu’elle compte vendre en détail à 200 francs CFA le tas aux femmes du marché, et de l’autre, ceux qu’elle convoie en gros à Abidjan au prix de 500 ou 600 francs CFA par kilogramme.
Même si elle trouve qu’elle doit faire beaucoup d’effort dans ce second commerce, Sandrine avoue en tirer de belles recettes. « Il faut beaucoup de courage pour faire cette activité, car les risques de perte sont énormes. Moi, j’arrive à m’en sortir avec mes ventes, et j’espère que cela va continuer », a-t-elle conclu.