Chaque année, le 1er Novembre, les cimetières ressemblent à une exposition pour un vernissage grâce à toutes les fleurs qui sont mises sur les tombes.
Ces fleurs étant achetées dans le commerce, la toussaint est donc un jour faste pour les fleuristes. Ceux-ci sont pris d’assaut par les familles qui souhaitent rendre hommages à leurs êtres disparus comme c’est le cas de Madame Kouamé qui veut les plus beaux bouquets, quel qu’en soit le prix, pour orner la dernière demeure de sa mère décédée.
Monsieur Tayouro, ressortissant du Niger, approuve ce fait. Lui qui tient son stand de fleurs depuis 2015 à la rue des fruits au 2 plateaux Vallon explique, avec un sourire satisfait, qu’à cette période son chiffre d’affaires augmente considérablement. Pour répondre à la demande, il prévoit le double voir le triple de son stock habituel, car il reçoit de nombreuses commandes pour des compostions florales et des achats spontanés dont les coûts varient entre cinq mille et vingt cinq mille Francs CFA.
Si la Toussaint est une aubaine pour les fleuristes, à l’instar de Tayouro, qui arrivent à faire le maximum de ventes, ils sont tous unanimes sur le fait qu’en dehors des fêtes comme la Saint Valentin, la fête des mères ou quelques commandes exceptionnelles pour les mariages, c’est le calme plat pour eux.
Paule Valérie Konan, contributeur Pepesoupe à Cocody