Le ”Black market” d’Adjamé n’en finira pas avec sa réputation de tout service. Vendeurs de téléphones, de vêtements, restaurateurs et autres se côtoient. Et chacun y tire ses profits. Chaque domaine d’activité à son secteur appelé “couloir” en noussi. Ce langage de rue devenu identité nationale.
Un ”couloir” en particulier nous a capté ce jour du 23 septembre. Celui des vendeurs de vestons. Situé entre la gare GTI et la ruelle qui mène au mirador. Alignés à l’angle du carrefour, Degbé et ses confrères tiennent leurs marchandises en mains. Le malin soleil qui brûle discrètement ne saurait tuer leur ardeur en cet après-midi. Ils secouent leurs marchandises afin d’attirer les regards de potentiels acheteurs.
Notre micro à eux est tendu, ils nous parlent de leur business.
< cela fait 11 ans que je suis dans la vente de vestes. Et je ne m’en sors pas mal. Les prix varient de 5 000 f à 10 000 f. Et c’est en fonction du client. Je vends entre 5 et 10 vestes par jour. Parfois, il m’arrive d’en vendre une vingtaine >. Nous laisse entendre, monsieur Degbé.
Bi Zoro Dominique quant à lui, nous parle de la clientèle. Elle est composée de travailleurs de tout bord. Homme et femmes, chacun y trouve son goût.
Pour les ambassadeurs de la sape, leur seul
Au ”couloir” de la sape, chaque vendeur est un ambassadeur sans accréditation officiel. Ils sont représentés dans les services à travers leurs clients.
Bainguié Jean-François Contributeur PepeSoupe Adjamé.