La cherté de la vie est une réalité en Côte d’Ivoire. Toutes les couches sociales en parlent. Les denrées alimentaires sont les plus touchées et cela se ressent surtout dans la classe moyenne et dans le milieu prolétaire. Ne dit-on pas que celui qui a faim n’est pas libre ? La banane, une des denrées très appréciée, était presque inaccessible ces derniers mois. Le prix était passé du simple au triple, ce qui avait contraint de changer les habitudes alimentaires. Plus de foutou, encore moins d’alloco durant un bon moment. Mais ces dernières semaines, les prix semblent revenir à la normale. Et c’est le marché du Koweït à Yopougon, que nous choisissons pour notre reportage sur ce sujet. Nous y étions à 12 heures ce 25 septembre et nous y avons recueilli l’avis de Madame Guei valentine, vendeuse au détail de bananes.
Selon cette dernière, le coût était élevé à cause de la baisse de production et du coût de transport des bananes sur Abidjan. Le sac de 50 kg, était passé de 14 000 f à 25 000 f. Elles étaient donc contraintes d’appliquer des prix en fonction. Depuis 3 semaines, les prix sont revenus à la normale. Les sacs coûtent entre 12 000 f et 15 000 f, selon la taille des bananes. Un peu plus loin, Madame Koné Fatou, tresseuse, a réagi en ces termes:
<Maintenant on peut manger du foutou. Ce qui n’était pas le cas hier. Et je suis contente>. Quant à Madame Meni Amendine Louise, elle est un peu plus critique. Consommatrice, elle se réjouit de la baisse des coûts mais trouve malheureux que certaines vendeuses continuent d’être chères. C’est le cas des vendeuses d’alloco. Elle interpelle donc ces dernières à la raison.Espérons que son appel soit entendu.
Bainguié Jean-FranÇois contributeur PepeSoupe à Yopougon