Originaire du nord de la Côte d’Ivoire, précisément de Samatiguila, Lassina Diabi a regagné la capitale économique ivoirienne afin de se constituer une autonomie financière. Ainsi, une fois au bord de la lagune ébrié, il va s’essayer à plusieurs activités qui ne lui seront pas profitables. Après une longue pause, il s’est accroché à un grand frère du quartier Pk 18, dans la commune d’Abobo. Celui-ci intervenait dans le milieu du transport en tant que ‘’syndicat”.
Son rôle était de se rendre dans les gares de ‘’wôrôwôrô” (taxis communaux) pour encaisser de l’argent pour son patron. Après plusieurs années passées en tant que syndicat, il a pu surmonter plusieurs difficultés. Aujourd’hui, il a atteint un niveau dans la hiérarchie du mouvement ”syndicaliste”. « Tous les matins, je me rendais dans les gares pour encaisser l’argent pour mon ‘’vieux môgô” (mon patron, Ndlr ) et à la fin de la journée, j’étais rémunéré », s’est-il souvenu, le lundi 19 octobre 2020.
Considéré comme un vétéran du milieu, il est admiré et respecté de tous. De ce fait, il a recruté quelques jeunes qui travaillent pour son compte dans d’autres gares. Quant à lui, il dit mener son activité au carrefour kiosque sur l’axe Abobo-Adjamé. Par ailleurs, il a mentionné que le ‘’syndicalisme” lui permet de vivre décemment et de combattre les difficultés financières.