Il est à peine 07 heures ce lundi 19 septembre. La préfecture de police d’Abidjan voit une affluence pas ordinaire. Des visiteurs particuliers occupent le préau. Eux, ce sont les livreurs. Ce corps de métiers qui fait face à une vague de saisie de motos depuis le 02 septembre. Raison évoquée, absence de cartes grises. Une situation qui met en mal de leur activité. Amenés par la PAL-CI, ils y sont pour faire leurs cartes grises.
En effet, le ministère des Transports y a détaché des services sur le site. Quipux Côte d’Ivoire sera chargé de produire ce précieux document. Les services des douanes y sont aussi représentés. Leur rôle sera de vérifier si les dédouanements ont été faits dans les normes. À défaut, ceux qui ne remplissent pas les conditions le feront les modifications sur-le-champs.
Interrogés, les livreurs ont fait savoir leurs ressentis. Selon monsieur Kouadio Eugène, c’est un soulagement pour eux. Il trouvait la situation trop stressante. Plusieurs jours sans travailler alors qu’ils vivent au jour le jour.
Monsieur Guy Fer Youzan, SGA de la PAL-CI (plateforme des Acteurs de la Livraison de Côte d’Ivoire) à son tour. Nous sommes venus faire nos cartes grises afin de travailler en paix. Nous sommes fatigués d’être assimilés à des voyous. Nous voulons juste travailler sainement.
Pour rappel, la police nationale de Côte d’Ivoire, fait face à une recrudescence des braquages à moto. Vu qu’elle a du mal à les identifier les coupables. Elle a donc obtenu une décision de mise en fourrière des motos sans cartes grises.
Espérons qu’avec cette action, les délinquants seront identifiés. Ce qui permettrait évidemment aux livreurs de travailler correctement.
Bainguié Jean-François, contributeur PepeSoupe à Abobo.