Abola Moussa dit “Mousco la joie” fait comme activité la coiffure. Fils de coiffeur, il marche dans les sillons de son géniteur. « J’ai commencé ce métier depuis 2015, mais c’était le métier de mon papa d’abord, c’est lui qui était installé ici et moi j’étais Abidjan. C’est à mon retour de la capitale économique ivoirienne que j’ai pris la tondeuse », révèle t-il le jeudi 08 avril 2021. Selon lui, ces derniers temps les tarifs au niveau de son salon coiffure ont connu une hausse, désormais les prix vont de 300 F à 3000 F. « Je fais toutes les coiffures. Depuis 2015, on coiffait les enfants à 150 F ou 200 F CFA. Maintenant, les prix ont augmenté, on coiffe les enfants maintenant à 300f puis les grandes personnes à 500f, car la mairie à augmenter les taxes, nous aussi avons besoin de payer notre loyer et tout, c’est pourquoi nous avons augmenté les tarifs. Souvent on essaie de revoir le prix à la baisse pour nos fidèles clients » Pour ” Mousco la joie si l’on prend à son cœur son métier, on peut s’en sortir aisément mais, il rencontre des difficultés avec ses clients : « Si tu prends le métier au sérieux, tu pourras t’en sortir. Souvent certaines personnes se plaignent du fait qu’ils n’ont pas été bien coiffés, ils veulent que les coiffures qu’ils ont eu à voir sur tes têtes dans les pays en Europe soient textuellement reproduites sur leur tête. Pourtant nous n’avons pas les mêmes appareils » . Abola Moussa travaille de 8h à 23h, les week-ends et les périodes de fêtes sont des moments juteux pour lui : « J’ouvre à 8h et je ferme à 22h où 23h. Tant que j’ai des clients, je travaille. En une journée je peux avoir 7000f. Mais les week-ends, l’affluence est meilleure, on peut souvent avoir 10.000f les samedis et dimanches. Pendant les fêtes, on va jusqu’à 12.000f ou 15.000f souvent »
Fidel Oussou contributeur PepeSoupe à Bouaké.
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