Bamba Sarah est une jeune étudiante qui ne s’arrête pas qu’aux études, elle entreprend dans la vente de vêtements de friperie. La demoiselle vit à Zakoua, un village situé à 5km de Daloa dans la région du Haut-Sassandra. C’est là-bas que nous avons posé nos valises ce 25 Mars. La particularité de son activité réside dans le fait qu’elle puisse la faire sans que cela ne dérange son assiduité aux cours. Selon ses dires Bamba Sarah tient une page Facebook sur laquelle elle publie ses articles. Ses tarifs diffèrent en fonction du type de vêtements voulus par le client et aussi de la qualité de l’article. Il y’a des jeans de 2000f , des tee-shirts de 1500f , de 1000f, des robes de 1500f à 2500f… bref tout dépend de l’article en question. Son bénéfice après avoir vendu une trentaine d’articles avoisine 50.000f. La réelle difficulté dans ce domaine, selon elle, c’est de « savoir rester toujours persévérant et patient afin de ne pas abandonner. Il arrive des jours et même des semaines où je ne reçois aucune commande et ne rentabilise rien. Néanmoins, ça n’a jamais été un motif pour renoncer ». Elle se bat jour après jour afin de continuer à impressionner et faire le bonheur de ses clients. Il faut dire que dans les débuts c’était compliqué. Étant novice, elle s’y prenait mal et avait du mal à commercialiser ses articles.
Mais maintenant la commerçante utilise une nouvelle méthode, celle de faire porter les habits aux mannequins et d’afficher les prix afin que les clients puissent s’imaginer dans les tenues qui leurs conviennent. Et depuis ça va mieux . Pour Mademoiselle Sarah aucune activité n’est facile, « la vie elle-même ne l’est pas de toute façon ». Elle trouve que la meilleure manière de s’en sortir c’est de toucher à tout : « il faut apprendre à faire d’autres choses que les études et en tirer profit. Se lancer dans la vie active, c’est se donner la chance d’apprendre de ses erreurs en tirant ni propres leçons qui déterminera la personne qu’on veut devenir à l’avenir ». c’est ainsi que notre interlocutrice voit les choses.
Michèle Djaman, contributeur PepeSoupe à Zakoua.
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