Nombre de jeunes entrepreneurs travaillent dans le secteur informel. Ses liens avec les institutions financières sont faibles. En sortir nécessite une organisation et des moyens qui font souvent défaut aux intéressés.
Pour obtenir l’accompagnement des institutions financières, il faut répondre à certains critères. Une rencontre a visé à atteindre cet objectif. Elle a été initiée par l’association des jeunes entrepreneurs de la ville de Bouaké (AJEB). Elle s’est tenue le vendredi 16 septembre 2022 à l’université Nord-Sud, au quartier Kennedy.
Concrètement, il s’est agi de comprendre les étapes pour faire évoluer les idées en entreprises et les pousser au maximum de leurs capacités.
Selon Aka Rebecca, secrétaire de l’association, les jeunes entrepreneurs doivent formaliser leurs activités. En d’autres termes, il faut les déclarer à l’État. Le registre de commerce, le compte contribuable et le matricule CNPS sont indispensables. Cette démarche rend plus claire l’organisation et la structure de l’entreprise. Elle est nécessaire pour inspirer confiance aux partenaires financiers. Il est difficile pour ces institutions de faire confiance à des acteurs qui ne paient pas de taxes.
Les groupes Ecobank et SIB, présents à cet échange, abondent dans ce sens. Ils ont donné des conseils sur la façon d’obtenir des crédits.
Les participants promettent mettre en œuvre toutes les recommandations de la rencontre.
Eckra Benie, contributeur Pepesoupe à Bouaké.