Dans les années 90 il fut l’un des meilleurs reporters photographes qu’a connu la Côte-d’Ivoire. Il s’agit de M. KOBLAVI Honoré, père de 9 enfants et, maintenant à retraite.
Tout a commencé en 1968 quand il s’inscrit à l’école des Beaux-Arts de Cocody option photo. Après 3 années de formation en compagnie du grand maître de la photographie, Paul KODJO, il apprend les effets de lumière, les jeux d’ouvertures du diaphragme, La correction de la luminosité…
Il devient en 1970 le 1er reporter photographe de L’AIP (Agence Ivoirienne de Presse) située à l’emplacement de la Cathédrale d’Abidjan plateau. En 1980 il est Affecté à Yamoussoukro par Fraternité Matin, et devient le photographe chargé de couvrir et rapporter les événements de la Présidence sous Félix HOUPHOUET-BOIGNY.
Celui-ci l’appréciait car il lui évitait l’effet du flash qui le faisait grimacer à chaque déclenchement. Son secret à lui, c’était une très bonne pellicule de 400 ou 800 ASA et une ouverture assez grande du diaphragme de l’appareil. Son plus grand souvenir c’est la responsabilité que lui donne le Directeur Général de Frat-Mat M. MIREMOND Auguste pour la couverture du Congrès des femmes du parti unique en 1985 à Yamoussoukro.
En compagnie de Jean-Baptiste AKROU, Dan MOUSSA, Joseph BARRY, il a été félicité par la Direction du journal pour l’excellent travail accompli. Il a aussi couvert la visite d’état du Président Nelson MANDELA à Yamoussoukro sous la responsabilité de son chef de service Jacob ADJOBI.
Après la disparition du Président Felix HOUPHOUET-BOIGNY, il se retrouve à Bouaké en mission permanente pour son agence, couvrant le centre et le nord du pays. Honoré y sera en poste jusqu’à la retraite.
Aujourd’hui, installé à Yamoussoukro, il s’occupe des jeunes aimant l’art de la photo. Ce samedi 7 décembre 2019, il déclare avoir toujours le coup d’œil pour de belles photos.(304 mots)