Souvent, la situation des femmes incarcérées n’est pas aussi reluisante. Pour réparer ces irrégularités, une organisation non gouvernementale baptisée ” Femmes Incarcérées en Détresse “, a vue le jour. L’ ONG “FID” dont la naissance a eu lieu le 22 mars 2021 à Bouaké est constituée en majorité de jeunes. « Nous avons créé l’ONG pour plusieurs raisons. Parce que la femme en société est un être exposée et parfois banalisée. Même étant en liberté, cette femme est sujet de convoitise, violence, donc je me suis posée la question de savoir quelle est sa situation derrière les barreaux ? », a fait remarqué la fondatrice de l’ONG Dogbo Carina Désirée, le jeudi 22 juillet 2021, au campus 1 de Bouaké. Poursuivant, elle a indiqué les missions de l’ONG Femmes Incarcérées en Détresse “FID” : « Ma première mission est de faire respecter le droit de la femme en milieu carcéral et la seconde mission, c’est de participer à la formation de celle-ci, parce que c’est quelquefois par défaut de formation que ses femmes se sont retrouvées dans la situation actuelle. Donc, je vais miser sur la formation. Aussi, notre priorité c’est l’insertion de la femme en société, car après la prison elles sont mal vues dans la société, nous voulons leurs permettre d’ avoir un travail après la sortie de prison ». L’ONG qui milite en faveur des femmes incarcérées dispose des pôles de santé, communication, formation, éducation et assistance. Depuis sa création, elle a mené plusieurs actions dont la dernière activité remonte au 30 mai, lors de la fête des mères. La présidente fondatrice de l’ONG Femmes Incarcérées en Détresse a exhorté la communauté à avoir une autre pensée des personnes incarcérées. Toutefois, elle a remercié les autorités judiciaires de Bouaké pour la bonne collaboration avec l’ONG Femmes Incarcérées en Détresse.
Fidel Oussou, contributeur PepeSoupe à Bouaké.
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