Touadji 1, une ville où tout est possible. Les Ivoiriens disent « ce que tu n’as jamais vu, il ne faut pas dire que ça n’existe pas. » En effet, tout ce qui se passe ici à Touadji 1 relève d’un autre niveau de précarité. Il y a le manque de bonnes routes, les pénuries d’eau, les coupures d’électricité. Tout ça, n’est rien comparé à ce dont Yao Amenan Léontine se plaint. Elle se plaint de la non-réception de sa carte nationale d’identité (CNI). En Côte d’Ivoire comme ailleurs, pour pouvoir voter il faut avoir une carte d’électeur. Et pour avoir la carte d’électeur, il faut au préalable se munir d’une carte nationale d’identité. Alors, beaucoup de personnes, tout comme Yao Amenan Léontine, ont fait des dépôts de dossiers. Les dossiers sont, malheureusement, partis pour ne jamais revenir. La carte nationale d’identité est importante pour tout citoyen, car c’est bien elle qui fait de lui un citoyen normal. Les citoyens sans CNI sont semblables à des poulets sans vernis sur les pattes. Voilà pourquoi, les habitants de Touadji 1 n’en peuvent plus d’attendre de recevoir leur CNI. Le pire est qu’ils sont sans informations. Ils ignorent tout de l’avancée de la question CNI en Côte d’Ivoire. Est-ce qu’on a trouvé une solution les concernant (les CNI) ? Quand est-ce qu’ils les recevront ? Toutes ces questions n’ont pas de réponses dans l’esprit des habitants de Touadji 1.
Habib Olagoke, contributeur PepeSoupe à Méagui.
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