Depuis environ 3 mois, l’entrée du “Black market” d’Adjamé est entièrement recouverte d’une toiture sur tout le long. C’est une sorte de hangar géant pour les revendeurs de téléphones installés sur des petites tables et derrières des caisses vitrées. Une initiative de l’autorité communale, qui entend par cet acte organiser ces derniers en les identifiant individuellement. Mais cette initiative n’est pas gratuite. En effet, la Mairie invite les jeunes revendeurs à venir officiellement se déclarer et détenir ces places avec des box qu’elle propose à 350.000 f l’unité. Ce que faire savoir M. Abass, responsable des opérations de ladite mairie, qui dirigeait les opérations de ce 13 janvier.
Apparemment, cette idée de la mairie n’est pas totalement épousée par les concernés. Après plusieurs interpellations, l’autorité a décidé de prendre le devant des choses. À cet effet, elle a entrepris de débarrasser ce jour, l’espace de tout ce qui l’occupe. Si un bon nombre a été transporté par le camion de service, ce n’est pas le cas pour certains qui ont été détruits par des agents très excités de la police municipale.
Koné Adama, l’un des revendeurs de l’espace visé réagi en ces termes.
<<Vous constatez que nous ne nous opposons pas. L’idée du hangar nous sert utilement. Grâce à cela, nous ne sommes plus au soleil ou exposés à la pluie. Mais la somme de 350.000 à nous exigé d’un seul coup est élevée. Certains parmi nous n’ont pas plus de 50.000 f comme fond de commerces. D’autres exposent des marchandises confiées par des proches sur lesquels ils espèrent faire des profits. Ou trouver 350.000 f à payé en un coup ? Je propose que le montant soit revu à 200.000 f et payable de façon échelonnée. C’est tout ce que nous demandons.>> Fait-il savoir !
Nous terminons avec M. Amara, qui estime que la mairie reste ouverte aux discussions. Espérons un dénouement heureux à cette histoire.
Bainguié jean-françois, contributeur PepeSoupe à Adjamé.