Depuis le 6 avril 2023, date à laquelle le coût de la data est passé à 1 f, les Ivoiriens ne cessent de se prononcer sur ce sujet.
En-dehors des réseaux sociaux où de nombreux acteurs de la société civile tels que Jean-Christian Konan, Serif Tall, Roger Youan, ainsi que le député Assalé Tiemoko, ont pris en compte le cri de cœur des populations en se faisant porte-parole des consommateurs, les débats continuent au sein de la population. Notamment chez les étudiants et les E-commerçants qui dépendent énormément d’Internet.
Ce 15 avril, nous sommes descendus dans les rues d’Abidjan, la capitale économique, pour avoir des avis d’étudiants et d’E-commerçants sur ce problème qui d’ores et déjà, a un impact important sur leurs études et leurs activités.
À Attecoubé, nous avons rencontré Sandrine Aka, commerçante de vêtements et accessoires féminins de mode. Grâce à Internet, elle a vu son chiffre d’affaires augmenter considérablement. Car elle publie régulièrement des vidéos et images de ses articles sur différentes plateformes. Mais avec ce nouveau coût de la data, elle craint pour ses affaires, car elle sera limitée dans ses actions
Zei Stéphane est étudiant en finance comptabilité et gestion d’entreprise à Yopougon. Il trouve que le nouveau coût de la data ne lui permettra pas de suivre correctement les cours en ligne. Et si jamais il devrait débourser plus pour la data, il mettrait une croix sur l’argent pour le transport et la nourriture. Une situation bien complexe pour lui et plusieurs autres étudiants.
Yves est entrepreneur et dépend entièrement d’Internet. Mais avec ces nouveaux tarifs, il ne pense pas s’en sortir sur le long terme.
Ce problème touche toute la société ivoirienne, d’où cette solidarité commune sur la révision du coût de la data à la baisse.
Bainguié Jean-François contributeur PepeSoupe à Yopougon