À Daloa, ville située dans le haut Sassandra certains jeunes ne sont plus attirés par les programmes proposés par la chaine de télévision nationale, la RTI. Pour DJIRE Patrice, jeune homme de moins de 25 ans, l’ère du digital est la cause ou la raison de son désintéressement aux programmes de la RTI. Depuis un certain, nombre de temps évalué en année, pour s’informer, il va sur les réseaux sociaux. Il précise néanmoins ceci: « à part le journal télévisé, je n’ai aucune information sur les autres programmes ». Pour Urbain un autre jeune rencontré, son désintéressement n’est pas seulement lié au programme, mais aussi, aux informations. Selon son constat, « toutes les informations du pays ne passent pas à la RTI. Il y a un tri, Il y a une sélection. C’est la RTI qui décide ce qui est bon ou pas pour nous. Nous sommes ivoiriens, ça nous concerne la RTI devrait nous donner toutes les informations locales. Nous devons être tous informés au même titre au même niveau ». Les causes et situations évoquées par ces deux témoignages sont reprises par la plupart de personnes interrogées sur l’impact de la télévision nationale. Le haut Sassandra a besoin d’informations locales sans tri et certainement avec une présence instantanée de la RTI sur les réseaux sociaux.
Alfred Taho, contributeur PepeSoupe à Daloa.
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