Au fil du temps, certains lampadaires en bois du quartier Petit-Gbapleu de Man ont de plus en plus du mal à tenir droit. Désormais, ils montrent des signes de ”fatigue” et ils donnent l’impression de ”flotter” dans l’air.
Si ces poteaux électriques n’ont pas encore cédé, c’est grâce aux câbles qui les maintiennent en suspension. Ce qui est perçu par les populations de cette cité comme un danger imminent, à cause des conséquences que ceux-ci pourraient causer, si les fils, qui les retiennent, venaient à céder subitement. Suzanne Guéï fait partie des personnes qui, sans vouloir être pessimistes, pensent qu’une solution doit être trouvée afin d’éviter que le pire ne se produise. Dans son intervention, ce samedi 3 octobre 2020, elle a appelé à une action de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE). « Il faut que quelque chose soit fait pour que tous ces lampadaires soient remplacés. Ils constituent, pour nous les riverains, un réel danger. Nous espérons que ce cri du cœur sera entendu et que ces dispositifs défaillants vont être remplacées par des nouveaux », a-t-elle interpellé.

Comme elle, ils sont nombreux ces habitants de Petit-Gbapleu qui se soucient de l’état actuel de ces poteaux. Pour eux, en plus d’éclairer difficilement leurs rues, ces poteaux sont devenus une réelle menace pour eux. En espérant, que leurs voix soient entendues, ils continuent de prendre leur précaution pour éviter tout contact avec ces lampadaires toujours alimentés en énergie électrique.