La question de la cherté de la vie est au cœur de l’actualité dans notre pays ces derniers jours. La flambée des prix des denrées de première nécessité tel que le riz est critiquée virulemment par les commerçants et les consommateurs. En reportage dans la ville de Niakara ce 05 mars, nous avons fait la rencontre d’une commerçante qui s’est livrée à notre micro à ce sujet. Yéo Nassarata, est une commerçante de riz local. C’est avec déception et colère qu’elle nous fait part de son avis à propos de la cherté de la vie. En effet, elle nous affirme que dans le passé, le coût du prix du riz n’était pas aussi élevé.
Aujourd’hui, il avoisine les 700 fr CFA le kilogramme. Ce montant est astronomique selon elle. Ceci met en réalité son commerce à mal. Elle peine à écouler sa marchandise en raison de la cherté des prix. Pour pallier cette difficulté, elle a décidé de diversifier son commerce en vendant d’autres denrées tels que le maïs et le haricot. Cependant, la situation est à ces mots de plus en plus catastrophiques, car les prix de ces céréales ont également augmenté. <Il n’y a plus d’affluence dans le marché > dit-elle. Par conséquent, les clients se font de plus en plus rares. Ces marchandises ne sont plus achetées, du coup son commerce est en chute libre. Elle souhaite que les choses reviennent à la normale à travers un rabais des prix et espère pouvoir s’en sortir.
Amélie bekan, contributeur PepeSoupe à Niakara.
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