La transformation de nos ressources, est l’un des défis majeurs que souhaite relever le gouvernement de Côte d’Ivoire, principalement dans le secteur de l’agriculture, qui continue de porter notre économie avec notamment le binôme café-cacao. Lors des journées Nationales des femmes du vivrier, l’occasion nous a été donnée de rencontrer plusieurs transformatrices de cet important secteur, au service de la consommation. Venu de plusieurs villes de l’intérieur du pays, ces dernières ont démontré leur ingéniosité en présentant les produits vivriers sous plusieurs formes. De l’huile de piment, des semoules de bananes, de l’huile de coton, de la tomate concentrée ainsi que bien d’autres transformations liquides, poudres et solides.
Venue de Toumodi, Brou Jeannette Koffi est la présidente de la coopérative des moissonneuses agricole de la dite localité. Elle nous a présenté la semoule de banane qui peut servir pour l’Attiéké et pour du dêguê. Une belle création qui ne nous a pas laissé indifférents. Dame Céline, présidente de la Coopérative Djolo, nous a fait découvrir l’huile de piment. Utilisable comme assaisonnement dans la sauce, dans du Garba ou selon votre envie. Cette huile peut-être aussi directement utilisée pour des fritures.
Selon nos observations obtenues de ces transformatrices, l’idée est née du besoin de conservation des produits. Souvent, pour des difficultés de ventes, les produits qui sont des denrées hautement périssables, tendent à pourrir. Ce qui représente des énormes pertes pour elles. Il leur a fallu trouver une alternative à la conservation traditionnelle. Aujourd’hui, elles s’en sortent bien.
Les femmes du vivrier ont un énorme besoin en matériels de productions et de transformations. Elles appellent les partenaires au développement, les autorités locales et étatiques, ainsi que de bonnes volontés à leur venir en aide.
Bainguié Jean-François, contributeur PepeSoupe à Cocody.