La cherté de la vie est un fait reconnu de tous aujourd’hui. Des produits d’hygiène aux produits comestibles, tous ont augmentés. La population se plaint énormément, mais rien ne change. Et le pire, c’est que maintenant les compagnies de services publiques (CIE et SODECI) s’y mettent aussi. Dans la région du Gontougo, précisément dans la ville de Koun-Fao, la population n’en peut plus. Cette ville se trouve du côté Nord-est de la Côte d’Ivoire et dans le district du Zanzan. Ce 3 février 2022 nous nous y sommes rendus. Ça a été une occasion pour monsieur Thomas Hyacinthe d’exposer les problèmes auxquels ils font face. Selon ses dires, les factures ont augmenté sans aucune raison. On a même peur d’ouvrir le robinet ou d’allumer le ventilateur, disait-il. Comment s’en sortir lorsque le peu que nous gagnons ne suffis plus pour couvrir les charges de la maison ? Comment combler sa famille ? La nourrir ? Telles sont les préoccupations de ce monsieur. Il est un père de famille. Et entre s’occuper des charges de la maison et de sa famille, c’est difficile. Tout comme lui, beaucoup vivent la même situation. En espérant que celle-ci change, il continue d’espérer et de lutter pour que sa famille ne manque de rien. De l’autre côté, ce sont les femmes commerçantes qui se plaignent de l’augmentation des prix des produits. Madame Kobenan en est une. D’après elle, les clients se plaignent énormément. Mais ne pouvant rien dire, rejette la faute sur les fournisseurs. Cependant, ses fournisseurs lui disent que c’est depuis les maisons de fabrication que les prix ont augmenté. Au grand jamais ils ont donné des raisons et elle a son tour ne peut rien dire à ses clients. C’est vraiment scandaleux ! Parce que ça n’a pas qu’augmenter un peu. Le riz, l’huile, les cubes d’assaisonnement, le kilo de tomate et d’oignons, le kilo de viande… sont en majoration. C’est naturellement que cette hausse de prix fragilise nos activités. Affirma madame Kobenan. Maintenant, c’est un luxe pour certaines personnes de s’offrir un bon repas devant leur télé. Cette situation est des plus déplaisantes. Et c’est une doléance que nous faisons. Celle de demander à nos autorités de revoir l’augmentation des produits et celle des factures.
Michèle Djaman, contributeur PepeSoupe à Koun-Fao.
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