Notre rédaction s’est déployée sur le terrain afin de recueillir les réalités du moment, aussi bien auprès des clients que ceux qui proposent leur service. En première ligne viennent les restaurateurs qui se livrent une sévère bataille.

Durant des années un grand magasin d’Abidjan, connu comme vitrine de la société commerciale des 2 Plateaux, SOCOCE proposait une carte bien variée de plats cuisinés à consommer sur place.

Les coûts de ces plats allaient de 2500 F CFA pour un chawarma frites à 6500 F CFA pour un kédjenou de pintade (1/4) au riz. Il y a 5 ans, CARREFOUR (une célèbre enseigne venue de France) installée sur le boulevard VGE a commencé dès son ouverture à vendre le même type de plats pour moitié moins cher, soit une sauce akpi avec du bœuf et du riz à 3500 F CFA. La riposte des 2 plateaux ne s’est pas faite attendre, qui propose désormais, après avoir ré-agencé son intérieur, des plats cuisinés à emporter pour moins de 900 F CFA.

A l’intérieur du pays la situation n’est plus reluisante et les restaurateurs ne savent pas où donner de la tête pour fidéliser leur clientèle. Pour la seule ville de Yamoussoukro, si l’on considère le prix du seul plat de poulet, avec accompagnement ou non, il y’a une variété de propositions toutes alléchantes : A la Brise vous aurez un poulet bicyclette à 6000 F CFA et Rabilé du même plat à 8000 F, s’il s’agit d’une demie pintade braisée. Au Bavaria un braisé coûte 5000 F CFA et 4000 F CFA chez Olga.( 262 mots)