Kokonekro est un village dans la région du Gbêkê. Nous rencontrons des jeunes dudit village. Ils nous parlent des Cartes Nationales d’Identité (CNI) et de la solidarité qui règne entre eux. En effet, la question des cartes CNI en Côte d’Ivoire devient de plus en plus inquiétante. La population dépose tous les documents requis pour la confection des CNI, mais la livraison se fait toujours attendre. Or, pour son identification, tout citoyen se doit d’avoir sa Carte Nationale d’Identité. Faute de quoi certains prestiges leurs sont refusés. Nombreux sont ceux qui sont dans ce cas. Ils sont obligés d’utiliser l’attestation d’identité, la CNI faisant défaut. C’est le cas de Koffi Virgile, qui a déposé ses papiers depuis 2019. Jusqu’aujourd’hui 28 décembre 2021, presque 2022, il n’a toujours pas reçu sa carte nationale d’identité.

C’est quoi le problème ? La population n’en sait rien. l’Office National de l’Identification, quant à elle, reste quasi-muette face à ce phénomène. Ils maintiennent que les populations rentreront en possession de leurs cartes bientôt, c’est ce bientôt qu’attend la population. À côté de ça, les jeunes du village de Kokonekro nous ont partagé la recette pour rester toujours solidaires. Ils organisent des tournois de football, le sport étant facteur de rassemblement. En plus de cela, ils ont des associations au sein desquelles ils cotisent régulièrement pour organiser des fêtes, pour célébrer la joie ensemble. Aussi, faut-il ajouter que les cotisations servent aussi à s’entraider en cas de malheur.
Habib Olagoke, contributeur PepeSoupe à Bouaké.
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