Depuis l’annonce de la hausse du prix de l’essence le 31 janvier dernier, tout le monde essaye, tant bien que mal, de s’adapter ou de trouver des voies et moyens pour ne pas trop en subir les conséquences. Si le prix du gasoil (615 Francs CFA) est resté intact, ce n’est pas le cas pour le “Super Sans Plomb” qui a connu une hausse de 20 Francs CFA en passant de 615 FCFA à 635 FCFA dès le début du mois de février. L’une des premières conséquences de cette hausse s’est fait ressentir sur le prix du transport et même de certaines marchandises. À Korhogo, ville réputée pour son transport urbain dominé par les moto-taxis, les consommateurs sont les premiers touchés.
Au-delà des plaintes émises par les chauffeurs de ces engins à deux-roues, l’augmentation qu’a connu le prix du transport déroute les usagers qui espèrent un retour rapide à la normale. Selon Yeo Tenelo, le « client ne comprend jamais pourquoi le prix du transport paraît élevé puisqu’il ne se rend pas à la station d’essence pour connaître les réalités que nous vivons ». Le chauffeur de taxi-moto interrogé dans la matinée de ce mercredi 09 mars renchérit en estimant que « pour amortir les pertes, tout le monde est obligé de revoir légèrement ses prix ». Dans le fait, l’augmentation du prix du carburant a un impact non négligeable sur les prix des autres denrées. Encore une fois, ce sont les consommateurs qui en payent le prix fort.
Ouattara Ben Harouna, Contributeur PepeSoupe à Korhogo
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