Depuis plusieurs années, l’on a constaté la disparition des arrêts de bus d’antan. Le temps a eu raison de ces installations vieillissante qui ont cédé sur le poids du manque d’entretien. Malheureusement, les usagers restent depuis lors, exposés au soleil et à la pluie. Une situation que le nouveau Directeur, Meité Bouaké, a promis régularisé.
Dans sa politique dite de modernisation, la SOTRA a signé en 2018 un contrat de mobilier urbain avec la multinationale JC Decaux, sur une période de 20 ans. Ce contrat porterait sur la mise en œuvre d’un programme de mobilier urbain publicitaire (abrisbus et poteaux d’arrêts), ainsi que sur l’exploitation publicitaire des différents réseaux de transport de la SOTRA (bus, gares, terminaux de bus et de bateau-bus) dans le district d’Abidjan. Une nouvelle qui avait été accueilli avec joie par les populations. Surtout, par les usagers des bus qui verraient directement les informations horaires et les différentes lignes ralliées par ces bus affichées sur les abris et poteaux électroniques. Une innovation à saluée.
Aujourd’hui, force est de constater que le projet tâtonne. Après 4 ans, on aperçoit à peine quelques-uns de ces abribus dits ultra modernes, ainsi que quelques poteaux dans les communes du Plateau, de Cocody, de Bingerville et de Marcory. Quelques-uns sont déjà maltraités à des endroits par les éternels inciviques où servent d’abris aux fous. Hormis, ces lieux, la quasi-totalité des arrêts SOTRA sont nus. Juste des petites pancartes qui squattent des affiches publicitaires ou encore de fines barre de fer surmonté par un encadre SOTRA.
Une situation que jugent irrespectueux certains usagers qui n’arrivent pas à comprendre.
Qu’en est-il des abris ultra modernes promis ?
Certainement que la SOTRA réagira a ces préoccupations.
Bainguié jean-françois contributeur PepeSoupe à Yopougon.
