Le transport des personnes à Abidjan est une problématique qui dure depuis des décennies. Malgré la multitude de moyen de transport en commun, ce problème reste pendant. Au-delà de cette difficulté, il y a une situation qui tend à devenir une norme. L’augmentation anarchique et changeante du coût du transport chez les gbakamans (chauffeurs de minicar) . Et ce phénomène et très rependu. Il s’est surtout imposé dans les communes de Yopougon, Abobo, Cocody et bingerville. Ces endroits traversés par les gbakas, font face à un diktat de ces transporteurs qui profitent de l’affluence des heures dites de pointes. À ces moments précis, le coût du transport peut passer du simple au double. Pour les moins gourmands, ils peuvent imposer une augmentation de 50 %. Et dans cette pratique Yopougon et d’Abobo sont les championnes. De 6 h à 8 h 30, ou de 16 h 30 à 19 h 30 voir 20 h, les passagers sont confrontés à cette situation. Impuissants, d’autres contre leurs gré se voient obligés de suivre la capitulation de la masse. Une situation que décrie N’goran Edmond, rencontré ce 14 décembre à midi, qui réagit en ces termes.
<<Ils imposent des tarifs déraisonnables. Mais lorsqu’on veut s’opposer, il se trouve des personnes pour y monter et payer ceux qu’ils imposent. Nous sommes contraints de suivre vu que nous représentons une minorité>>
Digbeu Charlène, étudiante à l’université de Cocody, trouve cette pratique malsaine. Mais étant dans l’impossibilité de trouver d’autres moyens dans l’immédiat, elle s’y plie. Bakayoko Mamadi, chauffeur de Gbaka sur la ligne Bingerville/Yopougon, trouve un justificatif à ces prix qu’ils imposent. Selon lui, à ces heures, il y a beaucoup trop d’embouteillages. Ce qui les empêche d’aller et revenir prendre convenablement de nouveaux passagers. En agissant ainsi, ils compensent le manque à gagné. Les clnsommateurs quant à eux, sont donc 2 fois victimes d’une situation qui s’impose à tous.
Bainguié jean-françois contributeur PepeSoupe à Bingerville.