En Côte d’Ivoire, on ne peut pas dire que ce sont les moyens de transport en commun qui manquent. Il y a des minicars communément appelés “Gbaka”, des taxis, des moto-taxi, etc. qui facilitent beaucoup les déplacements dans la vie quotidienne. Mais ce qui est la majeure partie du temps sujet d’appréciations négatives, c’est la qualité du service. Les minicars sont très souvent bondés. Il y a des périodes aussi où il n’est pas conseillé d’emprunter les taxis et motos-taxi pour éviter des risques d’enlèvement. Il y a par contre des moyens de transport dont la sécurité n’est pas sujet de reproches, mais c’est la lenteur du service qui pose un problème. Le bus 82 à la gare Sud au Plateau s’inscrit parmi ceux-là. Ce 20 février, à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, plus précisément au quartier Plateau, nous avons rencontré des habitués du bus 82 à la gare sud. Certains parmi eux revenaient du travail, d’autres de l’école. Ils nous ont appris qu’ils ont l’habitude d’attendre très longtemps avant que le bus se mette en marche. Parfois deux voir trois heures. Les clients nous disent qu’ils ne voient pourtant pas ce que le personnel fait pour ne pas démarrer plutôt. La question est donc pourquoi le bus 82 à la gare sud du plateau est si lent ? En attendant une réponse concrète de la part de la SOTRA, les clients de ce bus imaginent des théories en tous genres.
Ezeckias KOUAKOU, contributeur PepeSoupe au Plateau.
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