Fofana Soualio est depuis 3 mois gérant de cabine téléphonique au quartier résidentiel de Yopougon. Une activité à laquelle il a accédé grâce au concours d’une sœur. En effet, après avoir quitté le métier de tôlerie, il peinait à avoir du boulot. Pour lui venir en aide, cette dernière lui apporte un soutien financier pour démarrer ce business. À sa cabine le 12 juillet 2021, tout se passe bien. C’est dans une atmosphère conviviale qu’il se plaît à servir les clients qui, au passage ne manquent de lui arracher un sourire. Pour les premiers mois, il se plait dans l’activité. Toutefois il déplore deux faits majeurs qui tentent de le faire abandonner. La première c’est que le bénéfice est faible.
Pour obtenir un bénéfice de 400fr à 500fr, il se doit d’écouler 10 000fr de crédit de communication. Une chose qui ne le satisfait pas puisque pour obtenir 2000fr de gain dans la journée il est obligé d’écouler 50 000fr de crédit de communication, ce qui n’est pas du tout aisé. La seconde concerne les accident de travail. Dans l’exercice de ses fonctions il lui arrive de se tromper lors de la composition des numéros des clients. Cette situation qui est courante lui fait beaucoup de la peine car elle constitue une réelle perte pour lui. Il se voit obligé de payer des dettes lorsqu’il qu’il devrait travailler pour épargner. Toutefois Soualio reste optimiste. Il espère que les choses iront mieux afin de parvenir à réaliser son rêve : celui d’être propriétaire de maison et investisseur immobilier. Pour terminer, il interpelle les entreprises de télécommunications afin d’élever le revenu des gérants de cabine. C’est de ce métier qu’ils vivent.
Aristide DEMBELE, Contributeur PepeSoupe à Yopougon.
Lire aussi ⬇️
LA CABINE TÉLÉPHONIQUE, UN PASSE-TEMPS POUR SONIDJÉ
FOCUS DANS L’UNIVERS DES ‘’GERANTS” DE CABINES
UNE CABINE POUR S’EN SORTIR