Abidjan, la ville cinq étoiles qui pendant longtemps regorgeait de taxis appelés communément taxis compteurs ou encore taxis communautaires connaît aujourd’hui un nouveau phénomène : la venue des taxi Yango. C’est donc avec monsieur Yao Houphouët Christian que nous apprendrons davantage sur cette nouvelle forme de taxi. Monsieur Yao Houphouët Christian est entrepreneur dans le BTP. Pendant ses temps libres, il utilise son véhicule comme taxi Yango. Voilà un mois déjà qu’il est chauffeur Yango.
Il nous révèle que ce n’est certainement pas une grande activité mais elle lui permet néanmoins de se faire un peu d’argent en plus. Il le fait à temps partiel. Néanmoins, à l’entendre parler, les conducteurs de taxi Yango gagnent bien leur vie. Au départ, il avait été recruté en tant qu’un simple commercial dans l’entreprise Yango. Il avait pour objectif d’approcher des chauffeurs et de les enregistrer sur la plate-forme et leur expliquer comment l’activité fonctionne. Mais au fil du temps il devint chef d’équipe et forme à son tour des commerciaux. Puis, voilà notre ami qui aujourd’hui devient lui-même conducteur de taxi. Être chauffeur de Yango n’est pour lui ni une évolution encore moins une régression ; mais plutôt un choix personnel, nous dit-il. De plus, faire du Yango pour lui ne l’empêche point de vaquer à ces activités, ce serait même certainement un plus pour ces expériences. Monsieur Yao invite les usagers au respect des règles de bienséance.
Sandrine Koné, contributeur PepeSoupe à Marcory
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