« L’heureux est celui qui sait entreprendre ! Il n’y a pas de sot métier » telle sont les devises du jeune Diallo Aboubacar Ahmed, âgé de 23 ans. Célibataire sans enfant, ce ressortissant de la Guinée Conakry installé à Bouaké depuis 3 ans est un gérant de kiosque improvisé appelé « café aboki ». Comme la plupart des ressortissants guinéen installés dans la ville, Abou a abandonné sa Guinée natale en 2018 pour rejoindre la grande communauté sur place. Il va rejoindre son grand frère Mokhtar et l’aidera dans la gestion de la boutique sise au quartier Sokoura. Au fil du temps, il va se familiariser avec les habitants du quartier et tisser de bonnes relations. En début d’année 2021, Abou décide d’improviser une activité. Vu qu’il l’a fait au pays, il décide de vendre du café. Installé juste près de la boutique, il fait ériger un apatâme et y place une grande table ; sur cette table, il y a du lait concentré sucré, du nescafé, des plaquettes d’œufs, du beurre et des verres pour la consommation. À côté de tout ceci, il a un fourneau pour y chauffer de l’eau. Son café est à 150 francs pour la petite tasse et 200 pour la grande ; l’omelette est grillée à 150 francs et le Lipton à 100 francs. Il vend chaque matin de 7 heures à 11 heures sauf les dimanches. Son commerce l’aide à subvenir à ses besoins et lui fait faire parvenir de l’argent aux parents.
Sinwindé Cheick Mohamed contributeur PepeSoupe à Bouaké.
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