Les appareils dits “non testés” sont des appareils vendus avec de forts risques qu’ils soient endommagés. Ce business, qui a pris de l’ampleur dans le marché noir, a un de ses endroits références qui est le marché de Mirador.
Situé juste derrière l’immeuble qui porte son nom, le marché de Mirador n’est plus à présenter aux Abidjanais. Surtout pour les appareils dits d’occasion. S’il y a une caractéristique particulière qui définit ce marché, c’est la vente d’appareils non testés. Ces appareils comportant d’énormes risques de dommages sont vendus sur presque toute la longueur de la rue qui sert de marché. On y trouve tous types d’appareils électroménagers et de bureaux. Et cela au risque des personnes qui s’y aventurent.

Nous y avons fait un tour ce matin du 19 février, à l’heure où les boutiques ouvraient à peine leurs portes. C’est Kolango Issa qui accepte de s’ouvrir à nous. Vendeur sur ce marché depuis 6 ans, ce dernier propose différents appareils. Des téléphones portables, des baffles et tables de mixages, des ordinateurs et bien d’autres choses qui pourraient intéresser. Kolango est très clair sur les principes de ce business. Les acheteurs sont déjà informés des risques qu’ils encourent en convoitant ces appareils qu’ils proposent. C’est un coup de poker.
Mr Pacôme, informaticien, est un client désormais habitué de ces lieux. Il y vient souvent pour l’achat de certains éléments qui sont impossibles à trouver ailleurs que dans un appareil endommagé. Bien qu’il y ait des risques, il trouve qu’ils sont prenables comparés à l’achat d’un nouvel ordinateur.

Ce marché d’appareils non testés est un endroit qui fait partie de l’histoire d’Adjamé. Il a vu passer plusieurs personnes qui ont pu se réaliser grâce à cette activité.
Bainguié Jean-François, contributeur PepeSoupe à Adjamé.