Dans le but d’être autonome financièrement et de subvenir aux besoins de leur famille, beaucoup de femmes se lancent dans l’exercice d’activités génératrices de revenus. C’est le cas de Ruth Afolabi, commerçante de chaussures au grand marché de Dimbokro. Âgée d’une quarantaine d’année, elle exerce cette activité depuis 1998. Aujourd’hui, mariée et mère de plusieurs enfants, elle ne regrette pas de s’être investi dans cette affaire.
En effet, grâce à ce travail, elle dit gagner de l’argent pour s’occuper de sa famille. « Mon mari travaille en tant que technicien à Tiassalé. Donc, quand il n’est pas là, c’est moi qui gère les charges de la famille », a-t-elle affirmé le mardi 10 mars 2020. S’exprimant, sur le prix de ses marchandises, elle confie vendre ses chaussures à un coût compris entre 2000 et 5000 francs CFA l’unité. Par ailleurs, elle ajoute que ce commerce est rentable, car elle s’en sort avec une somme variant entre 8 000 francs et 15 mille francs CFA par jour. Soit un bénéfice mensuel avoisinant 200 mille francs CFA.
Cependant, elle avoue rencontrer des difficultés dans son activité. « Il y a des moments où le marché est difficile. Mais nous essayons de maintenir le cap. Souvent, il nous est demandé de payer des tickets, des taxes afin de pouvoir garder notre place au marché », s’est-elle prononcée. De ce fait, Ruth Afolabi lance un appel aux personnes de bonnes volonté à l’aider à ouvrir un magasin.
