La vie nous apprend les réalités qui nous concernent aussi bien que le monde qui nous entoure. Convaincue que l’école n’était pas sa place, la jeune Ahou a laissé les bancs prématurément. Dans les entrailles du centre de la Côte d’Ivoire, le commerce fait certainement partie des activités dominantes. À Divo, localité située au centre de la Côte d’Ivoire non loin de Bouaké, la jeune dame Ahou a accepté de nous accorder une interview le 10 février 2022 dernier. Au cours de cet entretien dans la région du bélier, l’on a retenu un point crucial. En effet, elle fut la preuve vivante qu’il existait encore des jeunes filles ambitieuses qui acceptaient de se battre pour réussir leurs vies indépendamment des autres. Ayant abandonné les bancs très tôt, elle s’est tout de suite lancée dans le commerce comme la plupart des femmes dans nos régions ivoiriennes.
En dépit de ses nombreuses activités comme l’agriculture, elle a préféré par-dessus tout, la vente de placali. Résidant dans un petit village environnant du nom d’AtianKouassikro, elle fait le placali les mercredis et dimanches puis le transporte vers Didievi où elle vend. À en croire ses dires, c’est un commerce qui marche bien : « Je fais beaucoup de choses telles que la culture d’igname, de manioc. Mais ce qui me plaît, c’est la vente de placali. En tout cas, quand je fais comme ça, on achète tout » a-t-elle confié à notre micro.
BamCoul contributeur PepeSoupe à Bouaké.
Lire aussi ⬇️