Alain Kouadio est un vendeur de vêtements pour dames et sa particularité, c’est qu’il ne vend que de la friperie. C’est en 2012 qu’il démarre son activité.
A cette époque, Alain est installé dans un magasin dans le quartier Koko, commune de Bouaké. Ce mardi 08 octobre 2019, il explique: “J’ai commencé avec à peine 25.000FCFA. C’est auprès des commerçants ghanéens que j’achète mes articles. Les prix auxquels je les achète oscillent entre 1.000FCFA et 2.000FCFA, selon les modèles et la qualité des vêtements. Je les revends donc en rajoutant une marge de 1.000FCFA ou 500FCFA. A cette époque, poursuit-il, les articles se vendaient bien et son commerce marchait.
Puis, en 2013, à l’occasion des mesures d’assainissement prises par la municipalité, il a perdu son local. Ces mesures consistaient au déguerpissement des commerces installés en bordure de route et en infraction avec les réglementations en vigueur.
Désormais sans local de vente, Alain ne baisse pas les bras. Il a eu l’idée d’utiliser les réseaux sociaux, notamment WhatsApp pour se remettre à flots. Il acquiert des mannequins qu’il habille. Puis, il les prend en photos et les envoie à ses contacts via WhatsApp. Jeans, bodysuits, shorts, t-shirts, chemises…les commandes arrivent.
Chaque jour sur sa moto, il quitte le quartier Nimbo où il habite et parcourt la ville pour livrer sa clientèle qu’il a su fidéliser. “Grâce à Dieu, je peux m’en sortir avec environ 5.000FCFA de bénéfices, chaque jour”, assure-t-il.
Alain estime qu’acquérir un nouveau local constituerait une charge superflue pour lui. Son but est de minimiser les dépenses et maximiser ses bénéfices. ( 289 mots)