Après avoir arrêté les études en classe de CM2 en 2013, Amadou Soro s’est lancé dans le métier de la couture. Si dans ses débuts, il avait choisi la confection des vêtements mixtes, sa vision a changé après un an de travail. En effet, il a décidé d’opter pour l’habillage des sièges de motos et de voitures.
« Vu que le nombre de voitures et de motos ne cesse d’augmenter, je me suis spécialisé dans ce domaine afin de répondre aux besoins des clients », a-t-il déclaré. Installé à son propre compte au quartier Koko de la ville de Bouaké, il exerce cette activité depuis maintenant trois ans. Son amour pour le travail et son savoir-faire, lui ont permis de s’imposer dans son milieu. Pour des prix qui varient entre 2000 et 10 mille francs CFA, le jeune couturier de 22 ans dit subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille.
Même s’il est satisfait de ses gains, il n’a pas manqué de mentionner les difficultés qu’il rencontre dans l’exercice de son activité. « Le fait de m’asseoir pendant des heures, affecte négativement ma santé. En plus de cela, il y a des clients qui viennent confectionner leur tapis et ensuite ils refusent de payer », a affirmé Amadou Soro.
Propos recueillis par Fidèle Oussou, le lundi 15 février 2021, à Bouaké.
