En quittant Divo pour Gonzagueville dans la commune de Port Bouet, Anderson Kouamé était loin de s’imaginer qu’il ferait carrière dans un métier qu’il n’avait jamais pensé exercer un jour à savoir la coiffure.
Sur invitation de son frère aîné, qui l’avait invité à Abidjan pour qu’il passe le permis de conduire, Anderson dépose ses affaires à Gonzagueville et exerce plus tard le métier de chauffeur de taxi. Avec son véhicule qui accumulait pannes sur pannes, il arrête cette activité et après plusieurs semaines d’oisiveté, il entreprend les démarches pour l’ouverture d’un salon de coiffure, car dit-il, il savait coiffer.
A l’en croire, ce projet voit le jour en janvier 2016 et Anderson s’adjuge les services d’un coiffeur professionnel qui le seconde et lui apprend les différentes techniques de coiffure. Depuis, c’est dans son salon que viennent se coiffer les riverains de la rue Terre Rouge dans le quartier de Gonzagueville. Anderson est courtois et s’applique à la tâche, fidélisant ainsi ses clients dont il s’attire la sympathie. Avec ses bénéfices et les relations qu’il se tisse, il s’ouvre un second salon situé à proximité de la mairie de la commune.
Aujourd’hui, le jeune homme de 28 ans est fier de son parcours et envisage d’ouvrir d’autres salons et former gratuitement les jeunes qui en manifesteraient l’intérêt.
Avec la rigueur des services des impôts et des employés qui n’en font qu’à leur tête, Anderson est à la recherche de la meilleure formule pour mieux rentabiliser son activité qui selon ses dires, “ne fait que commencer”. ( 263 mots)