Anisiam Bogazi est cordonnier au petit marché de Sicogi de la commune de Koumassi. Installé en ce lieu depuis maintenant deux mois, il a pu gagner la confiance de sa clientèle grâce à son savoir-faire. Aujourd’hui, il est tout heureux lorsqu’il parle de son métier appris 10 ans en arrière dans son pays natal, le Niger.
Selon Anisiam Bogazi, c’est auprès de son frère aîné, Alassane Ahmed qu’il a su manier le fil et l’aiguille. Grâce à son talent, il arrive à confectionner des chaussures ou à redonner vie à celles qui sont endommagées. Chez le cordonnier, les prix varient en fonction des tâches à exécuter. « Je cire les chaussures au prix de 100 francs CFA l’unité et plus lorsque je dois laver la chaussure. Pour des réparations, le coût oscille entre 500 et 2000 francs CFA », a-t-il affirmé, le samedi 2 janvier 2021. Par ailleurs, il a souligné que les paires confectionnées coûtent entre 3000 et 5000 francs CFA.
Poursuivant, il a confié que chaque soir à sa descente, c’est en moyenne une somme de 2500 francs CFA qu’il empoche. Avec cet argent qu’il obtient à la sueur de son front, Anisiam dit être en mesure de subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille. Cependant, il a souligné que le fait de s’asseoir longuement dans la même position affecte sa santé.
Un sujet de Stéphane Zougouri, le samedi 2 janvier 2021, à Koumassi
