Par le passé, Arlette Amari a travaillé comme fille de ménage dans différentes familles à Daloa. Trouvant cette activité pénible, elle a songé à faire autre chose que le service. Trois ans après avoir nourri cette idée, aujourd’hui, elle s’est reconvertie en vendeuse de friperies au quartier Soleil 2 de la cité des Antilopes. Pour un début, Arlette rencontre des difficultés.
Et, elle essaie gérer son activité tant bien que mal. Chose qu’elle a confié ce jeudi 6 août 2020, devant son stand de vêtements. « En arrivant dans ce milieu, je savais que le commerce n’est pas facile. Il faut avoir des clientes qui viennent régulièrement vous acheter des habits. En tant que nouvelle vendeuse, je n’en ai pas vraiment même si j’arrive à vendre quelques vêtements à certaines dames », a-t-elle expliqué. Bien que le rythme qu’elle aurait souhaité pour son commerce ne soit pas au rendez-vous, Arlette ne prévoit pas fermer boutique. Au contraire, elle souhaite donner un coup d’accélérateur à son activité, en sollicitant un prêt auprès d’une micro finance ou d’une institution bancaire.
Cet argent, selon elle, lui permettrait de s’offrir un local plus approprié à la vente de vêtement dans un marché où il y a de l’affluence. « Ici, l’endroit est un peu caché. J’ai des gains de 4 ou 5 mille francs CFA par jour, et c’est difficile. Mais, si j’obtiens du crédit, je pourrai ouvrir une plus grande boutique avec plus de vêtements », a souhaité Arlette.