Auparavant vigile dans une société de la place, Yves Zamblé touchait une rémunération mensuelle de 70 mille francs CFA. À l’annonce de la grossesse de sa compagne Arlette Dagri, il décide de démissionner pour travailler à son propre compte. Pour lui, ce salaire est insuffisant pour prendre soin de la grossesse et préparer l’avenir de son enfant.
Il se lance donc dans la vente de pain aux brochettes en bordure de route au quartier Tazibouo 1 à Daloa. Il aménage un endroit à cet effet qu’il baptise ‘‘Pinchos’’. Le jeudi 30 janvier 2020, il était encore à son poste. Ses prix varient entre 150 et 200 francs CFA.
Yves Zamblé s’attire une belle clientèle. « Lorsqu’il y a une grande affluence, je peux satisfaire entre 50 et 70 clients » confie-t-il. Pour ne pas connaître de rupture en brochettes, Yves Zamblé travaille de concert avec sa compagne Arlette. « Lorsque les brochettes sont presque finies, je l’appelle. Elle se charge de mettre la viande sur les pics et je vais les récupérer à la maison » a-t-il fait savoir. Yves Zamblé dit ne pas regretter son choix de vendre des brochettes.
À en croire Zamblé, grâce à son activité, il gagne en moyenne un bénéfice de 5.000 francs CFA par jour, soit un revenu mensuel de 150 mille francs CFA. Aujourd’hui, il ambitionne économiser pour agrandir son stand et ouvrir un dépôt de boissons dans lequel sa compagne va travailler. (249 mots)