Diabaté Matenin, vendeuse de charbon au quartier Adjeyakro dans la ville de Bouaké, voit son activité bouleversée par la flambée des prix en Côte d’Ivoire. Le sac de charbon qui lui était accessible au prix de 2500 FCFA, il y a des années est aujourd’hui acheté à 6000 FCFA. Elle appelle à une réaction favorable des autorités.
En Côte d’Ivoire, c’est la méthode de transformation des rebuts ligneux en charbon de bois par des méthodes traditionnelles qui sont utilisées le plus souvent et qui sont le plus répandu. Les techniques modernes de carbonisation permettent d’obtenir des rendements plus importants.
Dans la pensée collective, la fabrication du charbon de bois est une occupation essentiellement masculine. En réalité, les femmes sont présentes au sein de cette activité. De la production à la vente et au commerce de détail en passant par l’acheminement aux différents grossistes. Leurs présences permet aux familles rurales de s’en sortir, surtout par les temps difficiles. C’est donc à juste titre que madame Diabaté Matenin demande l’intervention des autorités pour une réelle implication dans l’ajustement des prix sut toute la chaîne.
Il faut noter qu’en plus du coût du transport, l’alternative du gaz domestique, et les arbres deviennent plus rares et les sites de production s’éloignent des villages, le prix du charbon de bois subit une véritable flambée.
Cette augmentation concerne tout le monde, si le prix du charbon augmente, la facture de votre commande aux maquis aussi.
Jacques Alfred TAHO, contributeur PepeSoupe à Bouaké.