au carrefour commissaire d’Abobo que Ouattara Bakari s’est positionné afin de mener son activité. Si c’est cet endroit qui a été choisi pour exercer son métier de blanchisseur, Bakari explique ce fait par l’abondance du monde. Aussi, y-a-t-il que dans les environs, il n’y avait pas de blanchisserie.
Son magasin, ouvert de 06 heures à 23 heures, lui permet d’attirer le maximum de personnes qui sollicitent les services d’entretien de leurs vêtements. Si dans les débuts, ses tâches consistaient à laver uniquement les habits, depuis un moment Bakari a apporté une valeur ajoutée à son activité. Ainsi, après avoir lavé les vêtements la journée, il les repasse une fois séchés. Ce double travail, qui paraissait difficile à réaliser pour Bakari, ne l’est plus à cause ses gains journaliers. « Au début, je voulais laver uniquement les habits. Mais après avoir essayé de repasser, j’ai vu que c’était rentable donc, j’ai décidé de lutter contre la fatigue et avoir de l’argent », a-t-il indiqué, le vendredi 16 octobre 2020.

Pour les services de lavage, Bakari a souligné que les pantalons Jean, les serviettes, les complets d’habits et les boubous sont lavés à 100 francs CFA l’unité. Quant aux draps, le prix est de 200 voire 300 francs CFA. En ce qui concerne ses gains, il dit avoir en moyenne 25 mille francs CFA par semaine. Avec une telle somme, le blanchisseur est sûrement loin d’abandonner son travail.