Dans son chariot qu’il promène chaque jour au quartier Williamsville d’Adjamé, Yéo Bakary dispose plusieurs sachets de crèmes glacées pour aller à la rencontre de ses clients. Grâce à cette activité démarrée depuis 2 ans, le vendeur essaie de se prendre en charge. En une journée de travail, comme il le faisait le mercredi 30 septembre 2020, Bakary parcourt de longues distances à pied dans l’espoir de multiplier ses gains.
Pour ce faire, il conduit son chariot dans les lieux de divertissement où autres endroits publics tels que les écoles. À leur sortie des classes, les élèves accourent vers lui afin de s’offrir quelques crèmes glacées vendues à 50 et 100 francs CFA par le commerçant. Malgré son commerce, Bakary dit avoir du mal à s’en sortir. « C’est un travail fatigant à cause de la marche. Sur chaque crème que je vends au prix de 100 francs CFA, je suis payé à 25 francs CFA. J’essaie de faire avec mais c’est difficile », a-t-il expliqué.
Il pense donc à se reconvertir dans une autre activité qui l’aiderait à mieux vivre et à économiser de l’argent. « J’ai envie de trouver autres choses à faire. Toute activité moins pénible qui va me permettre de faire des économies est la bienvenue. Et, j’espère que cela va se réaliser », a souhaité Bakary.