De son vrai nom, Konaté Kenivé Batôgôman, Batos qui est le diminutif de son dernier prénom, affronte comme toute bonne fille malinké, le terrain de la réalité. Chaque jour que Dieu lui accorde, elle se bat dans un milieu où la concurrence est très rude. Mais elle ne se laisse pas intimider. Préalablement installée sur la voie Nanguy Abrogoua d’Adjamé, elle et bien d’autres petits commerçants ont été obligés à partir vers d’autres cieux. C’est dans cette quête qu’elle s’est retrouvée à Yopougon. Précisément à l’ex gare UTB depuis pratiquement 9 mois, elle essaie tant bien que mal à tirer son épingle du jeu en proposant ses montres et bijoux fantaisistes de dernier choix aux désireux. « partout où on va on nous chasse. Pourtant, les places et magasins au marché coûtent trop chers. Ici, pour l’instant, nous ne sommes pas inquiétées. Mais on aimerait avoir des espaces où nous y serons en permanence ».
Derrière son sourire radieux, Batos dégage une joie de vivre qui certainement est ce qui lui apporte de la clientèle et lui permet de réaliser de bonnes ventes chaque jour. Les articles de Batos coûtent entre 300 f et 2000. Et elle arrive à en vendre une dizaine de différents prix par jour. Ce qui lui permet de faire face à ses charges tout en envisageant mieux. Mère d’un garçonnet en classe de CM2, elle ne manque pas de suivre de son évolution scolaire afin qu’il devienne aussi quelqu’un demain. Car pour elle, l’école trace les voix d’un lendemain meilleur. Batos travaille du mardi au dimanche, et consacré sa journée du lundi au ménage et au repos.
Bainguié Jean-François, contributeur PepeSoupe à Yopougon.
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