La lutte contre le chômage, en dehors des aspects techniques, est surtout une question de détermination des individus en quête d’emploi. À Port-bouët, dans les environs du 5e arrondissement, Bondji Akpa Charles a décidé de répondre à certains besoins des populations. Dans sa petite caisse métallique de 2 m2, il fait des impressions de documents, des photocopies, des impressions sur des tissus, la plastification de pièces administratives et bien d’autres choses.

Installé juste en face du commissariat du 5e arrondissement et à proximité de 2 banques, Bondji ne s’en sort pas mal. La majorité de ses clients proviennent de ces entités. Que se soient des travailleurs des lieux ou des personnes venues pour une action, ces derniers sont très réguliers chez lui. Dès les premières heures de la journée, il est sollicité jusqu’à 16 h où l’affluence baisse. Et c’est ainsi du lundi au vendredi.
Chez Bondji Akpa Charles, les plus petites prestations coûtent 50 f et 100 f et les plus grandes peuvent atteindre 3500 f. Charles reconnaît que le marché est devenu un peu plus cher qu’il y a 2 ans. Le coût des matériels ayant connu des augmentations, ils ont été obligés de s’aligner au risque de fermer boutique. S’il estime que plusieurs clients sont compréhensifs, ce n’est pas le cas pour d’autres qui en profitent pour le blâmer.

Jeune et ambitieux, Bondji s’est responsabilisé un peu plus tôt. Déjà à 22 ans, il a des charges familiales qu’il remplit au quotidien. Croyant à son activité, ce jeune entreprenant que nous avons rencontré ce 19 janvier 2023, compte bien atteindre ses objectifs de vie. Et il s’en donne les moyens depuis maintenant 3 ans qu’il a quitté la liste des chômeurs.
Bainguié jean-françois contributeur PepeSoupe à Port-bouët.