Trois ans après avoir quitté Abidjan pour s’installer à Bouaké, madame Sillué Sarah remarque des changements qui ne la ravit pas. Vendeuse de beignets, elle sent que les prix des marchandises dont elle a besoin pour son commerce augmente.
Bienvenue à Bouaké, ville de la région du Gbêkê. Ce 8 février, nous rencontrons madame Sillué Sarah vendeuse de galettes près du grand feu au quartier Ahougnassou. Ça va bientôt faire quatre ans qu’elle a quitté Abidjan, la capitale économique ivoirienne, pour venir s’installer à Bouaké, près de son conjoint. Elle accepte de nous parler des difficultés qu’elle rencontre dans son activité et des constats qu’elle a faits à propos des prix qui augmentent.

Madame Sillué nous explique que les prix des produits qu’elle utilise pour son commerce ont beaucoup augmenté. Notamment le sac de farine “Les Grand Moulin d’Abidjan” et Malicka qui sont passé de 9.500 f à 11.500 f. Elle nous dit aussi que le prix de l’huile Dinor ne fait qu’augmenter, et qu’il peut atteindre 23.000 f, voire 24.000 f. Et cela a un impact négatif sur ses bénéfices qu’elle voit en baisse. Elle nous dit aussi que le même le prix du sac de riz a augmenté, s’il faut en acheter deux par mois, ça sera très compliqué. Elle demande aux autorités compétentes de faire un geste par rapport à cette situation qui devient de plus en plus insoutenable.
Ezeckias Kouakou, contributeur PepeSoupe à Bouaké.
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