Dans plusieurs régions de la Côte d’Ivoire, la cherté de la vie est devenue un sujet de conversation ou de débat quotidien. La réaction des commerçantes dans la ville de Bouaké en est justement une preuve. Le 28 février, nous avons été à la rencontre de madame Zakéi Grâce, une commerçante au petit marché de Air France non loin de l’église Saint-Martin. Dans son intervention, cette vendeuse de viande s’est exprimée sur l’inflation du prix des produits qui agite le pays depuis quelques années. Selon Zakéi, il s’agit d’une condition de vie très désagréable. En effet, tout a augmenté sur le marché et cela est alarmant. Lorsque eux les commerçants, vont faire des achats dans d’autres villes, les prix sont inhabituels et leurs fournisseurs se plaignent également. Le carton de viande qu’elle achetait à 5000 francs CFA auparavant est passé à 9 000 et cela joue sur son commerce.

De surcroît, le coût du transport pour transporter ses marchandises à Bouaké, est également très élevé. Elle fait aussi savoir que le transport qui était initialement à 50 000 fr a varié et elle paie désormais 150 000 f ou plus pour conduire ses produits. Dans cette même veine, madame Djibo Aminata, une autre vendeuse de ce marché a déploré la situation. En témoignent ces termes : « Tout est devenu cher. Si nous aussi on ne fait pas cher là, l’argent là ne sort pas. Avant, c’était moins cher. Le paquet de Cube-magie était à 1350, mais c’est devenu 1750 ». Ces dépenses qui impactent lourdement sur leurs bénéfices sont donc une conséquence de l’inflation du prix des marchandises sur le marché.
BamCoul, contributeur PepeSoupe à Bouaké.
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