Après l’obtention de son Certificat d’études primaires et élémentaires (CEPE), Safi Sanogo a rangé ses fournitures scolaires dans le tiroir puis, elle s’est lancée dans le commerce. Pour connaître les rouages de ce domaine, c’est aux côtés d’une de ses sœurs, Marie Traoré qu’elle a fait ses premiers pas. Après avoir acquis de l’expérience, elle a décidé de prendre son envol.
De ce fait, c’est au quartier Kôkô de Bouaké qu’elle s’est installée pour vendre de l’attiéké. Tous les matins à 08 heures, la jeune dame de 23 ans se rend au marché de son quartier pour s’approvisionner auprès des fabricantes baoulés. « J’achète la bassine d’attiéké à 5000 francs CFA », a-t-elle confié. Selon Safi Sanogo, une fois de retour à 10 heures, elle prend soin d’attacher sa marchandise dans des sachets qu’elle vend au prix de 100 ou 200 francs CFA l’unité. Pour faire écouler son produit, elle se fait aider par son acolyte, Sétou Traoré.

« Ma collaboratrice et moi, nous nous promenons pour vendre notre attiéké et jusqu’à 16 heures, nous regagnons le domicile familial », a dit Safi Sanogo. Poursuivant, elle a souligné qu’elles ont un bénéfice de plus de 1500 francs CFA après avoir vendu une bassine. Avec cet argent, elle envisage d’ouvrir un grand magasin de commercialisation d’attiéké.