UN CONTEXTE HISTORIQUE FAVORABLE
Azaguié, malgré sa grande proximité avec le pôle urbain qu’est Abidjan, conserve quelques prérogatives que l’on croit uniquement dévolues au monde rural. On y retrouve des activités telles l’élevage et la pisciculture. L’objet de notre halte du jour est cela dit la culture du papayer.
Impulsée il y a quelques décennies de façon expérimentale par le Centre National de Recherches Agronomiques CNRA dans cette localité via la station de recherche fruitière d’Azaguié, sa culture fait depuis des émules. Da Daniel est l’une d’elles.

PRESENTATION DU PAPAYER
Le papayer est une plante tropicale arborescente de la famille des Caricacées. Son espèce la plus cultivée est le Cacaria papaya L. Ici, notre ami Daniel le connaît surtout sous le nom de « Papaye Solo ». Cet arbre s’adapte parfaitement au climat chaud et humide de la localité. Avec son espérance de vie globale estimée à 5 ans, Daniel en tirera des bénéfices sur plus de deux ans.
UN CHOIX GAGNANT
On estime le rendement à 100-150 Tonnes/hectare. La production à proprement parler commence au bout de 02 ans. C’est d’ailleurs la période depuis laquelle Daniel travaille dans son champ. Il peut le faire tout seul vu que l’arbre ne nécessite pas la présence permanente d’ouvriers en grand nombre.
Les bénéfices nets sont eux tributaires de la qualité et de la quantité finale récoltées. On les chiffre à l’hectare à plusieurs millions.
Le seul véritable souci pour lui en ce moment, c’est trouver les engrais dont il a besoin. Il alterne entre les chimiques et la fiente de poulet, plus naturelle.
Nous prenons congé de lui en lui souhaitant une bonne récolte et de belles marges.
Eckra Benie, contributeur PepeSoupe à Azaguié